Chers amis,
Chers lecteurs,
Cette semaine, l'actualité nous a également animés, s'agissant de l'Union Européenne, face aux requêtes de la Turquie.
Je l'ai déjà dit, je ne suis pas favorable à l'entrée de la Turquie en Union Européenne. Pour tout dire, je ne suis pas favorable à un nouvel élargissement de l'Union, et je pense que la Turquie, outre des spécificités culturelles et historiques qui font ce grand pays, "est un pont" pour reprendre l'expression d'usage, entendue dans la bouche de plusieurs de mes amis dont Nicolas Sarkozy ; dont je salue la clarification cette semaine au sujet de la Turquie, avec précision également, dans le même sens, concernant l'exonération de visa, contre laquelle je me suis positionnée également.
Ceci étant rappelé, il convient de trouver une issue au problème des réfugiés, puisque les échanges avec la Turquie ne devaient avoir que cet objectif.
Cet objectif ayant été largement éludé, au profit de ...
négociations visant l'adhésion et une exonération de visas, je suggère donc de développer rapidement des négociations nouvelles avec d'autres interlocuteurs pour atteindre l'objectif qui est le nôtre : porter secours aux réfugiés, en leur permettant d'être accueillis dans des hotspots et centres d'accueil où ils peuvent introduire des demandes de visas et/ou vivre dignement et en sécurité loin des criminels et terroristes, le temps de régler la situation en Syrie.
négociations visant l'adhésion et une exonération de visas, je suggère donc de développer rapidement des négociations nouvelles avec d'autres interlocuteurs pour atteindre l'objectif qui est le nôtre : porter secours aux réfugiés, en leur permettant d'être accueillis dans des hotspots et centres d'accueil où ils peuvent introduire des demandes de visas et/ou vivre dignement et en sécurité loin des criminels et terroristes, le temps de régler la situation en Syrie.
J'invite donc les élus européens et les institutions européennes à se tourner vers nos amis Arméniens, et Georgiens, pour ouvrir une route aux réfugiés vers eux, et les aider à financer cet accueil.
Je ne doute pas que ce dialogue, permettra de recentrer les énergies sur l'objectif principal : l'accueil des réfugiés le temps de régler le conflit.
Et, si la Russie accepte d'installer un refuge/centre d'accueil pour les réfugiés syriens, également, aux abords de la Georgie, je demande alors que l'embargo soit levé dès l'accord signé en ce sens.
Evidemment tous les refuges, centres d'accueil, hotspots, doivent répondre à des conditions élevées de respect de la dignité humaine, et permettre l'introduction de demandes de visas pour ceux qui le souhaitent.
Bien entendu, ce sont les pourparlers et la mise en place en Syrie d'une solution de paix, qui règleront définitivement et parfaitement le problème.
En attendant, je pense que tout le monde doit être sollicité pour accueillir des réfugiés, dans la mesure du possible (chez nous, pas plus que ce qui a été annoncé), et sans remettre en cause les fondements et l'évolution de l'UE (ici, vidéo à 23:00, ma réaction aux débordements en Allemagne et mon message à Angela Merkel ; et je suis reconnaissante à Mme Merkel d'avoir alors répondu par la fermeté, voir ici). Et je le dis déjà depuis mon article de mai dernier sur ce sujet (ici) et plus récemment ici (voir video 1).
Je pense que l'Union sera très efficace en sollicitant nos amis arméniens et géorgiens.