J-2 - Nous y sommes presque - Au choix pour la France de demain !

Bonsoir à tous,

Nous voilà arrivés au terme de cette campagne pour l'élection présidentielle en France, pour la France.

Comme dans mon post précédent vous pourrez trouver ci-dessous le lien vers les professions de foi des deux candidats.

http://www.cnccep.fr/les-candidats/ 

Ceux qui me connaissent, savent que j'ai le regard objectif du juriste, qui plus est celui de généraliste ayant en sus une spécialité en droit des affaires et en fiscalité, aussi l'économie est un domaine qui m'est familier.

J'ai écouté, lu, les propositions des candidats.

Le programme de François Hollande ne me paraît ni clair, ni adapté à la situation de la France (trop de dépenses structurelles ; annonces de nouveautés qui n'en sont pas en terme d'investissement, car Nicolas Sarkozy et son équipe ont déjà fait tout ce qu'il propose sur l'angle investissement), ni souhaitable pour l'avenir de la France.

Les personnes de ma génération (fin de génération X), et celles de la génération qui suivent (génération Y), savent que sans la courageuse réforme des retraites engagée et mise en oeuvre par Nicolas Sarkozy et ses équipes, le régime des retraites se serait effondré.

Les autres générations doivent comprendre combien il est important de prendre les décisions qui s'imposent, pour ceux qui suivent. Qu'il s'agisse des retraites, et de tout autre sujet. Je comprends qu'il soit désagréable de travailler un ou deux ans de plus. Mais je vous demande de penser à ceux qui suivent, afin qu'ils ne soient pas privés de leur retraite, ce qui sera, malheureusement déjà le cas pour certains parmi nous, car les réformes structurelles ont trop été repoussées.

Nicolas Sarkozy a pris des décisions importantes, qui auraient dû être prises bien avant, et qui auraient d'ailleurs pu être prises plus facilement pendant la période de croissance qu'ont connu les socialistes au pouvoir, et qui devait être l'occasion de le faire. Ils ne l'ont pas fait.

Ce que François Hollande propose aujourd'hui, c'est anéantir tous les effets positifs (qui se feront sentir ces prochaines années si le cap est gardé, et seulement à cette condition, car la politique, via les outils juridiques mis en place, n'a d'effet visible sur l'économie qu'avec un décalage dans le temps), des bonnes décisions prises depuis 5 ans.

J'étais déjà convaincue avant le premier tour : il faut laisser au meilleur Président que nous avons eu depuis longtemps, le temps de finir ce qu'il a initié, et qui est un sauvetage de la France que nous aimons, de nos principes : Liberté, Egalité, Fraternité.

La vidéo établissant un échange entre M. François Hollande et M. Hirsch au restaurant, concernant le RSA, et démontrant la frivolité de ces messieurs face au sujet grave de la précarité vécue par de nombreuses personnes, qu'ils n'hésitent pas une seconde à instrumentaliser, est à mes yeux, une ignominie.

Pour cette raison, et quelques autres, largement suffisantes, je ne pourrai jamais voter pour François Hollande, ni cette fois, ni jamais.

Trois autres éléments me paraissent fondamentales, mais il y en a d'autres, nombreux :
- les droits d'auteur, défendus par Nicolas Sarkozy sans équivoque ;
- le réalisme du diagnostic français et européen de Nicolas Sarkozy : Schengen à réorganiser pour des frontières effectives en UE et la maîtrise des flux migratoires vers la France pays attrayant (nous en sommes honorés, et souhaitons que cela demeure, car mal accueillir les immigrés n'est pas conforme à l'idéal français), et mise en place de la réciprocité économique ;
- le risque des Eurobonds, qu'il a judicieusement anticipé ; à mes yeux, si ces Eurobonds sont mis en place, nous courrons à la catastrophe de la même façon que les subprimes : il s'agirait d'un remake potentiel de la crise financière, devant lequel nous pourrions cette fois, ne pas nous relever.

Je vote Nicolas Sarkozy, par conviction, et depuis la déclaration de F. Bayrou hier, j'ai aussi compris que je ne voterai jamais pour lui.

J'ai vécu des moment merveilleux pendant ces trois mois de campagne pour lui. J'ai rencontré des personnes de tous horizons, et les échanges m'ont enrichie. J'ai pleuré de joie à Villepinte quand il a parlé de Schengen et de la réciprocité économique, et la main sur le coeur pendant la marseillaise. Je n'oublierai jamais ces moments.

Quel que soit votre choix, votez dimanche, ne laissez personne choisir à votre place.

Bien sincèrement,
Séverine