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Voilà une nouvelle ( http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/354303.FR.php) qui, si elle est prise en compte et suivie de l'action nécessaire, révolutionnera le paysage économique de notre pays, ce dont nous avons bien besoin, pour une croissance saine et durable de nos entreprises. Cette femme mérite des applaudissements : les mauvais dirigeants ne doivent pas partir avec le coussin douillet d'une coquette somme à 6 zéros (en général, mais on a vu pire...), véritable indécence pour les millions de citoyens qui se lèvent le matin pour aller travailler dur, salariés ou entrepreneurs, avec le soucis constant de bien faire leur travail ; véritable indécence aussi pour ces millions de chômeurs, qui n'attendent qu'une chose : qu'on leur donne la possibilité de travailler et montrer combien ils sont motivés pour faire bien leur travail. Ainsi donc, enfin, les patrons eux-mêmes acquièscent à cette idée, la défendent même, et quoi de plus normal !? Ce sont les patrons aussi, qui paient les conséquences des mauvais dirigeants souvent ! Dépôts de bilan... (en hausse considérable au 1er semestre 2008)... liquidations... pour cause de mauvaise gestion, qui paie ? : Les autres patrons aussi, partenaires et fournisseurs notamment, qui se voient dans l'obligation de faire une croix sur leurs factures impayées... des pertes sèches... Bref, ces mauvais dirigeants mettent en péril l'ensemble de l'économie, en plus de plonger leur propre entreprise dans une situation parfois irréversible. Il est ainsi urgent de cesser de les récompenser au moment de leur départ. Attention toutefois à l'habileté de certains, qui pourraient négocier une surévaluation de certains postes financiers de leur enveloppe de départ... je pense notamment à l'indemnité prévue pour compenser l'obligation de non concurrence (obligation qu'il ne sera pas possible d'éluder dans de nombreux cas). Il faudra veiller à ce que ce poste, ou un autre, ne devienne pas le support de négociations permettant un parachute doré déguisé.
