Bienvenue sur mon blog !

Bienvenue sur mon blog ! Il regroupe mes commentaires ou analyses rapides de l'actualité depuis 2008, et trace la vision que j'ai patiemment tissée pour la France et l'Europe. N'hésitez pas à donner votre avis (vote possible sous les articles, et commentaires bienvenus) ! N'hésitez pas à cliquer sur les publicités aussi (colonne gauche, et voir page "mémo pubs"). Bonne visite !

31 mars 2021

Le sinistre retour en force des adeptes de l'euthanasie.

 

Je ne suis pas toujours d'accord avec lui, mais même le Président de l'Assemblée nationale avait lui aussi, voilà deux ou trois semaines de mémoire, indiqué que la période #COVID19 était particulièrement mal choisie pour trancher la question de l' #euthanasie.
 
Et sur ce point, je dois avouer être totalement d'accord avec lui.
 
Sur le fond mon opinion est fondée sur les dérives extrêmement graves constatées.. Si l'être humain était parfait, dans l'absolu du raisonnement, il pourrait se voir confier le droit de donner la mort à qui le lui demande. Mais la réalité de l'être humain est très différente.
 
Il y a ceux qui se résignent voire en rient, parfois même en jouent; il y a ceux auxquels cela donne des hauts de cœur à vomir; il y a ceux qui préfèrent se mentir et dépeindre leur imaginaire, de l'Homme bon par nature, enfin deux siècles après Rousseau, nous en sommes, à un terme précis, à la mode. La prétendue "bienveillance". Paravent très doux, il masque habilement la vérité, pour ceux qui n'ont pas le courage de la regarder et l'affronter, comme pour les plus cyniques qui y trouvent une voie discrète pour en tirer quelque profit.
Des statuts, fonctionnels, sociaux et familiaux même, sont réputés garantir a priori cette bienveillance, au point que ce qualificatif devienne une présomption quasi irréfragable attachée au statut, plutôt qu'aux faits.
 
Le diagnostique est donc encore pire, 240 ans après Rousseau : l'Histoire aurait dû nous enseigner collectivement que c'est un mirage très dangereux pour la société.
Rousseau était un rêveur. Il avait l'excuse, de 240 ans d'expérience en moins, comparée à la nôtre.

La nature humaine est l'imperfection, et très souvent crasse...violence, manipulation, mensonge, avarice, jalousie..
 
Et il n'est pas certain ni établi que cela s'améliore automatiquement au fil des siècles.

Il suffit de s'intéresser, deux minutes seulement, à l'actualité judiciaire de ces dernières années, et encore ces dernières semaines, pour avoir un aperçu tout à fait réaliste de la nature humaine.
 
Pour ne citer que celle-ci, et sous toute réserve car la présomption d'innocence s'impose et l'instruction en cours pourrait révéler ou corriger certains éléments : si l'affaire Magali Blandin pouvait être considérée comme exceptionnelle, comme le procureur en charge dans cette province veut le penser, l'enjeu ne serait pas immense. Hélas, les faits visibles à bien d'autres égards, démontrent l'inverse.

La réalité, est que les cas de violence y compris intrafamiliale, explosent, les cas d'extorsion ne sont pas rares, ni le cas des individus pour lesquels la vie d'un être humain même d'un proche a si peu d'importance, que l'on peut donc à leurs yeux s'abstenir de la considérer, s'autoriser à la violer, la prendre, la détruire, se l'approprier, souvent pour des motifs futiles, et évidemment de façon arbitraire et sans aucun contradictoire. 
 
La boussole fondamentale est pourtant très claire.
Et, Hippocrate, comme les pères fondateurs de tous les principes fondamentaux du droit, ne s'étaient pas trompés sur la nature humaine.
 
Avant de poursuivre infra ma réflexion dans cet article,  je vous remets ici quelques-uns de ces principes, qui lorsqu'ils ont été proclamés étaient un minimum garanti, qui n'était pas censé donner lieu à exceptions ou risques régressifs.
 


 
 
La boussole apparaît donc être à tous égards, perdue.
 
Aussi, et bien au-delà du virus covid19, voilà une période de notre Histoire particulièrement inadaptée pour envisager l'euthanasie, soit donner la mort à autrui, prérogative définitive, attentatoire sans retour possible, à la vie, soit ce qui est le plus précieux pour l'Homme.

Donner la mort est déjà en soi une prérogative définitive avec laquelle l'imperfection intrinsèque à l'espèce humaine, se marie très mal.

L'abolition de la peine de mort a d'ailleurs été une avancée considérable en France. Et ma génération comme les suivantes, pouvaient espérer que cette primauté de la vie, supplanterait l'obsession de certains pour la mort.
 
Donner la mort, par la voie de l' #euthanasie, est une prérogative encore plus dangereuse que toute autre, car elle s'opère au prétexte de la bienveillance envers celui auquel ou celle à laquelle, la mort est causée... et ne peut donc pas être donnée à l'Homme, sans s'aveugler sciemment sur les dérives graves intrinsèques à sa nature.
 
Les adeptes de l'euthanasie, s'ils se prétendent les héritiers de l'abolition de la peine de mort, devraient plutôt utiliser leur énergie à œuvrer pour son abolition partout sur la planète où elle existe encore, et à lutter contre la criminalité qui tue, plutôt qu'à mettre entre les mains de privilégiés statutaires réputés bienveillants de façon irréfragable, à tort, un pouvoir protégé par le droit, de donner la mort à autrui, de surcroît dans l'antre du secret, même partagé.
 
Car c'est là ignorer sciemment la réalité humaine, ou permettre d'organiser ses pires dérives sous couvert de la Loi, au mieux avec une outrecuidance telle que l'on se croit assez infaillible pour éviter les assassinats en réunion, parfois domestiques, qui pourraient là être couverts opportunément par le secret, et rendre les poursuites difficiles voire impossibles.

En d'autres termes, il s'agirait là d'exposer l'ensemble des Citoyens (67 millions en France), à un risque d'assassinats en secret qu'il sera très difficile de poursuivre, pour soi-disant être bienveillants envers les quelques individus qui souhaitant se suicider veulent qu'un médecin les suicide, ou souhaitent abréger leur vie qu'ils jugent insupportable pour une à deux semaines durant lesquelles une sédation profonde existe pourtant, ou pour ceux qui exigent d'abréger l'attente de quelques jours ou quelques heures, que leur impose l'incertitude du jour et de l'heure de la fin de vie qu'ils ne contrôlent pas, pour leur proche mourant. Loin de moi l'idée de ne pas considérer la demande de ces individus. La preuve, j'ai bien écouté: le fait d'être capable de la présenter clairement et avec exactitude, ici, le démontre.
 
A mes yeux, simplement et humblement, le bénéfice/risque pour la population, en considération sincère de ces demandes, ne justifie en rien de les satisfaire, a fortiori dans l'état actuel de la législation sur les soins palliatifs déjà très permissive et risquée, qui a déjà trop ignoré la réalité humaine survolée supra.

Sans doute est-ce le défaut des gens trop parfaits, de se croire aussi majoritaires, au point de se sentir à l'abri de cette réalité humaine très imparfaite, et déconsidérer le risque pour la population en conséquence.

J'ai sans doute beaucoup de défauts, mais pas celui-là.