Dans le prolongement de mon article précédent qui concernait l'idéologie extrémiste, le séparatisme, et le terrorisme ( à lire ici : "Ils adorent des icônes, mettent en danger ou tuent leurs frères ou leurs soeurs; les imposteurs de la fraternité."), je veux ici rappeler, en ces jours historiques de visite papale en Irak, ce matin à Mossoul, l'émotion qui m'étreint particulièrement.
Les livres y avaient été détruits par daesh, dont les soldats en videos (elles ont tourné sur les réseaux sociaux), très fiers de leurs actes, s'affichaient même riants et claironnants.... ce que le monde entier avait appris début 2015.
Rire de détruire des livres, est très significatif du "respect" que l'on a de l'autre... et de la "protection" que l'on dit vouloir lui apporter...
On sait dorénavant dans quel contexte de barbarie et maltraitance cela s'est inscrit, à Mossoul, ou ailleurs.
Une honte qui entache l'Humanité.
Des millions d'Hommes, femmes et enfants inclus, en exode ou bien mariées de force et violées et/ou tués.
Le "pain noir", cette punition des barbares qui se prennent pour la Justice.
Le Pape François rappelle que la fraternité doit être plus forte que le fratricide et prie Dieu pour sa miséricorde, envers ceux qui ont porté atteinte à leurs frères ou leurs sœurs, dès lors qu'ils s'en repentent.
L'oubli n'est pas propice à un futur meilleur. Jamais. Le Pape appelle à la repentance, pas à l'oubli.
Les plaies sont encore béantes. Puissent le temps, la volonté des Hommes, et l'Etat de droit, contribuer à la réparation des victimes, seule voie durable à la paix.
Mon post sur facebook avec en liens le replay de la vidéo du Pape, et l'article du Figaro de février 2015 (pour y accéder cliquez ici)
