Chiffres DARES (séries brutes mensuelles depuis 1996) catégories ABC ensemble ou A seule & INSEE enquête emploi en continue, et chômage BIT - Analyses rapides datées des 15/07/20 et 17/07/20 (complément d'analyse en cours - Erratum & compléments aux 24 et 27/07/20) et analyses rapides datées de fin janvier et février 2020.
Structure de la population active en France en 2019, mon analyse des chiffres de la population active : le déclassement pourrait atteindre près de 10% (voir tableau, près de 3 millions de personnes) de la population active (29 millions 682 mille personnes), qui est très majoritairement diplômée ou qualifiée (25 millions de personnes), et majoritairement composée de personnes titulaires du Bac ou du brevet professionnel de même niveau et plus jusqu'à Bac+5 et plus (18 millions), ce que les chiffres établissent.
cliquez et zoomez pour voir le tableau
(MAJ 24/07/20 - Complément et erratum)
2/2 Chiffres INSEE BIT (⚠️c'est un indicateur de comparaison internationale, seule la Dares donne les individus sans emploi inscrits réels, infra la cat A), indiquent 2506200 chômeurs BIT mais il y a un halo de 1628100 personnes,— Séverine SERRES ن (@Severine_Serres) July 24, 2020
➡️soit un total de 4 134 300 personnes sans emploi https://t.co/27DwxGO7Tl
La baisse des cotisations toujours centrée au maximum sur les bas salaires, ne fonctionne pas significativement sur le chômage structurel selon les chiffres DARES, et déclasse donc, tel que je l’ai indiqué dès 2008, et depuis en continu. Les chiffres le confirment, les seuls disponibles pour mesurer le déclassement y compris des plus expérimentés, depuis avril 2018, (y compris les + de 30 ans donc), étant ceux de l'INSEE, plus indicatifs que ceux de la Dares qui étaient plus précis. Mais ils retranscrivent tout de même la situation. A ce rythme, et à supposer qu’il n’y ait plus aucune crise (improbable) il faudrait plus de 30 ans pour absorber le chômage structurel et assurer un emploi pour chacun. Et il n’y a pas suffisamment de création d’emploi correspondant à la population active qualifiée/diplômée, pas assez de débouchés qualifiés/diplômés, bloqués structurellement. Les baisses de cotisations au maximum sur les bas salaires aggravent ces blocages structurels, et paralysent l’ascenseur social. Elles ne sont ni efficaces sur le chômage structurel ni efficaces sur le bien être au travail des individus ni efficaces en macro économie. C’est un sparadrap qui colle et infecte la plaie plus qu’autre chose. Et leur efficacité conjoncturelle, telles qu’elles ont été construites jusqu'en 2019, n’a pas non plus été démontrée.
Derniers chiffres DARES, séries brutes, à noter : toutes les données mensuelles et trimestrielles concernant le niveau de formation des chômeurs ABC étaient déjà indisponibles pour les plus de 30 ans depuis avril 2018; et cette année, toutes les données mensuelles sur le niveau de qualification du poste recherché (donc cela correspond pour la plupart au profil du chômeur) ont été supprimées de la publication à compter d'avril 2018 (au motif d'un incident de production). De cette façon il n'est plus possible de suivre le déclassement des chômeurs de + de 30 ans, dans les chiffres de la DARES (inscrits à Pole Emploi), c'est très préjudiciable car ces chiffres présentent la catégorie B, C, dont il n'est donc plus possible de suivre le parcours professionnel d'insertion convenable.
Sur le reste des données des séries brutes mensuelles, ici présenté ci-après depuis 2010. Le plus bas niveau de chômeurs ABC depuis 10 ans était en juin 2010 : 3 793 600 personnes ; en février 2020, ces chômeurs sont 5 429 700 personnes.
Il y a donc eu depuis 10 ans une augmentation de l'activité partielle des chômeurs, ces derniers étant toujours très nombreux toutes catégories confondues. Et ce, bien avant l'avènement du covid-19, cette analyse observant les chiffres jusqu'à février 2020 (même si les suivants apparaissent dans les tableaux).
Or les embauches étant encouragées avec des baisses de cotisations à leur maximum en-deçà de 1,6 SMIC et même quasi totales au SMIC (je n'ai jamais été favorable à cela, je dis depuis 2008 que ce n'est pas la bonne méthode !), concomitamment à l'activité partielle développée fortement, par conséquent, non seulement les créations d'emploi nettes sont principalement peu qualifiées (selon les organisations patronales elles-mêmes qui le reconnaissent - MEDEF cet hiver), et en outre cela ne peut que peser très lourdement sur les comptes sociaux d'une part, et étouffer la demande d'autre part (même avec la prime d'activité, les personnes concernées survivent, elles ne peuvent pas consommer correctement). Après ma première analyse dès 2008 prônant un changement à cet égard, réexprimée ensuite publiquement à de nombreuses occasions, en 2015 j'écrivais ici même que cela conduit au désastre, et qu'il faut changer cela; je le confirmais dans des videos publiées ici en 2016 et 2017.
Tant que ce ne sera pas le cas, la situation de notre pays ne s'améliorera pas. Je suis l'auteure (mes droits sont réservés) de cette analyse économique et fiscale, et des préconisations pour le changement correspondant, dont la pertinence est démontrée un peu plus chaque année.
Je ne peux donc que déplorer que des responsables politiques et élus, encore ce WE au Sénat (11 & 12 juillet) du fait d'un élu issu d'une profession protégée ayant bénéficié d'un monopole...., persistent dans la voie du déclassement de la population active en préconisant ces incitations aberrantes à l'emploi en-deçà de 1,6 SMIC, ces baisses de cotisations ayant toujours été organisées au maximum au SMIC, et ayant conduit au déclassement de près de 10% de la population active ce que les chiffres INSEE supra laissent apparaître, et n'ayant jamais amélioré la situation du chômage de masse car elles appauvrissent et déclassent les individus concernés, qui sont en outre de plus en plus nombreux à temps partiel.
Un tel comportement ne peut que creuser encore un peu plus le fossé entre ceux censés représenter le Peuple, et le Peuple.
Sur le reste des données des séries brutes mensuelles, ici présenté ci-après depuis 2010. Le plus bas niveau de chômeurs ABC depuis 10 ans était en juin 2010 : 3 793 600 personnes ; en février 2020, ces chômeurs sont 5 429 700 personnes.
Il y a donc eu depuis 10 ans une augmentation de l'activité partielle des chômeurs, ces derniers étant toujours très nombreux toutes catégories confondues. Et ce, bien avant l'avènement du covid-19, cette analyse observant les chiffres jusqu'à février 2020 (même si les suivants apparaissent dans les tableaux).
Or les embauches étant encouragées avec des baisses de cotisations à leur maximum en-deçà de 1,6 SMIC et même quasi totales au SMIC (je n'ai jamais été favorable à cela, je dis depuis 2008 que ce n'est pas la bonne méthode !), concomitamment à l'activité partielle développée fortement, par conséquent, non seulement les créations d'emploi nettes sont principalement peu qualifiées (selon les organisations patronales elles-mêmes qui le reconnaissent - MEDEF cet hiver), et en outre cela ne peut que peser très lourdement sur les comptes sociaux d'une part, et étouffer la demande d'autre part (même avec la prime d'activité, les personnes concernées survivent, elles ne peuvent pas consommer correctement). Après ma première analyse dès 2008 prônant un changement à cet égard, réexprimée ensuite publiquement à de nombreuses occasions, en 2015 j'écrivais ici même que cela conduit au désastre, et qu'il faut changer cela; je le confirmais dans des videos publiées ici en 2016 et 2017.
Tant que ce ne sera pas le cas, la situation de notre pays ne s'améliorera pas. Je suis l'auteure (mes droits sont réservés) de cette analyse économique et fiscale, et des préconisations pour le changement correspondant, dont la pertinence est démontrée un peu plus chaque année.
Je ne peux donc que déplorer que des responsables politiques et élus, encore ce WE au Sénat (11 & 12 juillet) du fait d'un élu issu d'une profession protégée ayant bénéficié d'un monopole...., persistent dans la voie du déclassement de la population active en préconisant ces incitations aberrantes à l'emploi en-deçà de 1,6 SMIC, ces baisses de cotisations ayant toujours été organisées au maximum au SMIC, et ayant conduit au déclassement de près de 10% de la population active ce que les chiffres INSEE supra laissent apparaître, et n'ayant jamais amélioré la situation du chômage de masse car elles appauvrissent et déclassent les individus concernés, qui sont en outre de plus en plus nombreux à temps partiel.
Un tel comportement ne peut que creuser encore un peu plus le fossé entre ceux censés représenter le Peuple, et le Peuple.
https://twitter.com/Severine_Serres/status/1283420991188860928?s=20
https://twitter.com/Severine_Serres/status/1283344613533679616?s=20📢Il vaut certes mieux une activité partielle plutôt que le #chômage total, mais il faut veiller au qualitatif, or le focus des baisses maximum de cotisations <1,6 SMIC EQTP va dans le sens contraire du qualitatif.— Séverine SERRES ن (@Severine_Serres) July 15, 2020
Ce n'est pas le bon chemin.😞
(mes droits d'auteur réservés). https://t.co/CCiaExzxPy
https://twitter.com/Severine_Serres/status/1283318641216413696?s=20📢L'évolution (voir parution DARES chiffres cat ABC séries brutes) n'affiche pas de résultats significatifs sur le #chômage.— Séverine SERRES ن (@Severine_Serres) July 15, 2020
Les questions structurelles restent à traiter, les mêmes causes produisant les mêmes effets. Et même du point de vue conjoncturel, attention au sparadrap. https://t.co/RT6Ua3XKR4 pic.twitter.com/COQQPRLLkx
(attention sur le chiffre de la cat. A signalé ici il y a une légère erreur (-14100 sur ce chiffre); voir le erratum supra daté du 24/07/20).
📢La baisse du #chômage BIT résulte d'une bascule vers le halo (ou le déclassement, analyse en cours) ; il ne s'agit donc pas d'une baisse valable ni réelle du #chômage.— Séverine SERRES ن (@Severine_Serres) July 15, 2020
Les derniers chiffres DARES confirment au 31/12/19:
5 486 900 chômeurs cat. ABC.
3 372 700 chômeurs cat. A https://t.co/7Girz1dMLS
https://twitter.com/Severine_Serres/status/1228715243825704960?s=20
https://twitter.com/Severine_Serres/status/1225800169016438784?s=20Analyse en cours #chômage BIT 2/2 NB Eurostat donne 8,4% de chômage en France (pas 8,1) et des chiffres 2019 différents: 2,486 millions de personnes en déc 2019. NB aussi le chômage augmente en Allemagne; cela peut avoir accentué les résultats politiques évoqués cette semaine. pic.twitter.com/NDP1jpZjKP— Séverine SERRES ن (@Severine_Serres) February 15, 2020
Vu— Séverine SERRES ن (@Severine_Serres) February 7, 2020
-chiffres 2018 Insee BIT (tous âges), et tendances 2019 Dares (- de 30 ans),
-info (MEDEF) que les postes créés sont peu qualifiés,
-stock massif bac+2 + +3 et + #chômage,
espérons que les tractations #retraites ne créent pas un désastre supp sur les débouchés...comme en 1991. https://t.co/wwmcFOCXN3
https://twitter.com/Severine_Serres/status/1222488866038468608?s=20
cliquez sur l'image et utilisez le zoom pour lire :Analyse rapide didactique (2/2) #Chômage DARES 2008-2019 (- de 30 ans, car suite indisponible pour les + de 30 ans après 2018 ! ) : seuls les bac+3 & + subissent encore une aggravation du chômage en 2018/19, au contraire de tous les autres. Donc stop #fakenews— Séverine SERRES ن (@Severine_Serres) January 29, 2020
😡 pic.twitter.com/MT30DgmiEo
https://twitter.com/Severine_Serres/status/1222239360436883456?s=20
cliquez sur l'image et utilisez le zoom pour lire :Analyse didactique (1/2) #Chômage BIT 2011-18— Séverine SERRES ن (@Severine_Serres) January 28, 2020
- en 2011 les chômeurs bac+3 & + étaient 286 000 personnes.
- l'amorce d'amélioration en 2016, s'est interrompue en 2018 : ils étaient 390 000 personnes en 2018.
Je regarde aussi chiffres Dares 2019 mais présentation a changé..
😠 pic.twitter.com/CGndBL0vkX
(Analyse des chiffres par Séverine Serres - Tous droits d’auteur réservés – mention libre sous réserve de citation obligatoire)