J’ai souligné dès 2007 les difficultés d’insertion des juristes, pourtant hautement diplômés et nécessaires à l’accompagnement du développement durable de notre société ; j’ai ainsi mis en exergue la dichotomie évidente entre les orientations des différents corps professionnels du droit comme des corps praticiens du droit non juristes, au travers de leurs réflexions passées ou de cette époque, avec les besoins en droit du marché ; dans le cadre d’une première observation puis réflexion approfondie concernant le marché des PME-PMI, et avec beaucoup de courage, j’ai signalé dès ce moment là, ce qui pouvait et devait être amélioré pour que chacun trouve sa place au sein de la Cité, en tenant compte des réalités du marché ; cela correspond à de nombreuses heures de travaux de réflexion et de recherche, bénévoles.
Des avancées notables sont apparues dès ce moment là, notamment des initiatives statistiques, et je m'en félicite.
De mes réflexions, poursuivies ensuite au sein de la FEDJF dès l’été 2008, se dégage une vision réaliste et désintéressée d’une grande profession du droit en France, respectueuse de chacun, au service de l’Etat de droit, au bénéfice du justiciable.
Des avancées sont intervenues également depuis, mais il reste tant à faire pour instaurer l'équité et le respect des juristes entre eux, au service de la Cité.
Poursuivre cette démarche encore aujourd’hui avec autant de passion, est dangereux d’un point de vue professionnel pour moi, j’en ai totalement conscience, cependant, je crois en un avenir meilleur pour la Cité, et c'est là ma seule motivation.
Est-ce un projet ambitieux ? Oui.
Suis-je "intéressée" au sens de servir mon seul intérêt individuel ? Non. Vu les risques pris jusqu'ici pour ma carrière professionnelle, ceux qui essaieraient de vous faire penser le contraire, vous paraîtront le cas échéant, je l'espère, peu crédibles.
Je suis d'ailleurs prête à exercer le droit de l’entreprise (ma passion et mon expertise) à titre accessoire à d’autres compétences (management de projets, et d’entreprises au sens entrepreneuriale du terme) acquises dès le début de mon parcours professionnel. Cependant, même dans cette démarche, initiée depuis plusieurs mois, des barrières anticoncurrentielles fortes et inadmissibles en France en 2010, m'ont empêchée jusqu'ici de pouvoir mettre en oeuvre ce projet ; j'espère qu'elles se lèveront rapidement ; en attendant, je me suis adaptée et j'ai cherché des solutions.
J’ai subi des pressions nombreuses déjà comme des attaques personnelles, et souhaite évidemment me protéger autant que faire se peut, tout en poursuivant les objectifs nobles de la FEDJF ; je note que l’arrêt AKZO de septembre dernier, rendu par la CJCE, et des échanges réinitiés par mes soins afin de poser le constat de ma démarche noble, ont déjà permis de relâcher partiellement la pression à mon égard, même s’il reste encore beaucoup à faire ; en outre il reste beaucoup à faire au sujet du respect de mes droits d’auteur comme ceux de la FEDJF.
Quoi qu’il arrive, je n’abandonnerai pas les travaux de la FEDJF car mes intentions sont nobles ; les jeunes que j’accompagne au sein de la FEDJF ont d’ailleurs pu le constater par eux-mêmes. Je sais que seul le courage pourra faire avancer les choses dans leur intérêt et dans l’intérêt du justiciable, notamment les entreprises, pour un avenir meilleur.
J’ai souhaité rester en retrait en 2010 à cause des pressions subies, et j’ai privilégié des travaux de terrain au sein de la FEDJF sans grande réunion parisienne ; voilà aussi l'occasion pour mes détracteurs de démontrer leurs talents, m'étais-je dite, confiante en la nature humaine...
Cependant, la démultiplication des initiatives corporatistes ou biprofessionnelles, des entraves à nos projets, et les faits démontrant des fuites exploitées notamment concernant nos travaux à la FEDJF, démontrent qu’il faut poursuivre le chemin du débat, transparent comme respectueux, initié par la FEDJF ; elle-même portée par mes réflexions et mon profond respect pour les droits d’auteur ; la route vers une éthique exemplaire, apparaissant encore longue.
Rendez-vous est donné à toutes les bonnes volontés, au 12 janvier 2011 à partir de 19h 30, à Paris, pour poursuivre les échanges. Infos à venir sur le site internet de la FEDJF.
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