Bienvenue sur mon blog !

Bienvenue sur mon blog ! Il regroupe mes commentaires ou analyses rapides de l'actualité depuis 2008, et trace la vision que j'ai patiemment tissée pour la France et l'Europe. N'hésitez pas à donner votre avis (vote possible sous les articles, et commentaires bienvenus) ! N'hésitez pas à cliquer sur les publicités aussi (colonne gauche, et voir page "mémo pubs"). Bonne visite !

23 janvier 2017

Emploi et expérimentation par-ci, expérimentation par là, de quoi parle-t-on ?

(MAJ 27/01/2017 : précision d'une information historique, après l'expression "victoire écrasante" infra)

Chacun de ceux qui suivent mes publications (vous êtes environ 1200 personnes sur les réseaux twitter et facebook, et je vous en remercie), sait que je traverse une période de grand doute sur mon engagement politique partisan, engagement qui est somme toute assez récent (2017 est la 6ème année), comparé à mon engagement au service de la Cité qui date lui de 2006, au sein d’associations professionnelles.

Même s’il faut rappeler à ceux qui l’ignorent, involontairement ou volontairement, que je suis le premier membre fondateur des Républicains.

Ce doute est salutaire, car il impose la réflexion, sur des évènements qui se sont produits les uns après les autres, et qui révèlent les failles au sein de notre société.

J’ai évidemment beaucoup de points d’accord avec mes "amis" aux Républicains, beaucoup plus que des points de désaccord. D’autant que je sais que la politique partisane est parfois un jeu de rôles, dont certains usent et abusent, j’ai cela en horreur, que les choses soient bien claires, et je suis bien au fait de cela.

Je suis aussi heureuse qu’enfin on n’ait plus peur de l’expression : croissance qui produit des emplois ; ni du mot croissance. Et je suis évidemment ravie que l’enveloppe proposée par François Fillon, en baisse de la pression fiscale, soit finalement de 80 Milliards, telle qu’il l’a annoncée à Végas (au lieu des 50 Milliards initialement annoncés et contre lesquels je m’étais insurgée sur les réseaux), quand j’en demande 95 milliards (l’équivalent en recettes, qui correspond à 8,95% de dépense publique en moins).

Mais il est certains points, sinon de désaccord, encore trop flous pour me rassurer.

Et d’autres peu nombreux ont néanmoins été de vrais désaccords de fond. Certains tweets de 2015 de l’entourage de François Fillon et de ses prises de position, que certains twittos ont retrouvés sans que je prenne cette peine moi-même, et qu’ils ont rediffusés ces derniers jours, m’affolent ; je les avais presque oubliés.

Heureusement certains de mes amis ont évolué dans leur positionnement en comprenant la réalité grâce à moi. Mais tout n’est pas gagné pour autant, il reste des points à expliciter je crois, rares certes mais il en reste.

J’observe les failles de notre société depuis fort longtemps donc, plus de 10 ans, à vrai dire, puisque comme de nombreuses personnes de ma génération qui n’ont travaillé que dans le secteur privé, j’ai été confrontée aux délocalisations ou restructurations d’entreprises depuis longtemps, et à la facilité avec laquelle le niveau de compétences n’est pas rétribué à sa juste valeur ni récompensé par le respect du juste niveau de poste correspondant à la qualification prévu dans la classification des branches, et qui est pourtant un droit. Ce non respect n’est pas le résultat, dans la majorité des cas, de la volonté de nuire ni de frauder, je le reconnais aisément aux entreprises, car...
...je les connais bien pour en avoir créées moi-même, et en avoir conseillées de toutes tailles ; mais à cause du coût des cotisations sociales sur les salaires qualifiés et très qualifiés, bien impossible à gérer pour la majorité des entreprises en France ; et, elles sont incitées à ce déclassement, compte tenu des baisses maximales de cotisations sociales centrées au niveau du Smic qui ont été mises en place par François Fillon.

Je dénonçais dès 2007/2008 l’effet pervers de cette mesure dans mes premiers travaux. Il faut tirer les leçons de cela. Je pense que François Fillon s’en est aperçu. Le fait qu’il souhaite dorénavant procéder à des baisses, sur tous les niveaux de salaire, prouve, qu’il a compris. Tant mieux. C’est un peu tard, mais tant mieux. Je me félicite de lui avoir ouvert les yeux.

J’ai vécu mon premier licenciement économique suite à une fusion absorption quand j’avais 22 ans, c’était en 1997, il y a 20 ans.

Ma génération a été très rapidement au fait des réalités du marché comme celle-ci, et a subi la méconnaissance totale de la vraie vie, au sein des services chargés, avec de l’argent public, de traiter leur cas et de remonter les informations sur les problèmes de déclassement des personnes diplômées, compte tenu des baisses maximales de cotisations sociales centrées au niveau du Smic.

C’est en réalité une génération au moins, qui a subi, dramatiquement, cette situation. Je dirais même deux minimum.

Aujourd’hui, à force de personnes comme moi qui se sont battues, qui n’ont pas baissé les bras, qui se sont engagées même seulement au sein de la société civile, qui ont diagnostiqué les problèmes (de poids des cotisations pour les postes qualifiés et très qualifiés, mais pas seulement : l’alternance également à tous les niveaux, ou encore l’orientation digne de ce nom, a été demandée publiquement par mes soins en 2008) les choses ont un peu évolué, mais ce fut bien trop lent, et bien trop peu en 20 ans….

Et nous sommes encore loin de ce qu’il faut faire (voir mon article fiscalité et intelligence). Et, il faut bien avouer, que ceux qui ont enfin compris où étaient les problèmes, grâce à des gens comme moi, sont apparemment peu enclins à reconnaître le mérite de ceux qui leur ont ouvert les yeux. Au point de se refuser encore à les citer, ne serait-ce que cela. Mes amis ne sont pas plus brillants sur ce point, que leurs adversaires à gauche. Je rappelle que j’ai contribué à des travaux gouvernementaux sous la Présidence socialiste aussi (accès aux marchés publics pour les PME ; loi Macron).

Personnes qui leur ont pourtant ouvert les yeux et qui n’ont pu le faire que parce qu’elles ont vécu, et analysé avant eux, ce dont elles parlent. Il s’agit donc bien là, d’une question de reconnaissance du mérite, ou de refus de le reconnaître. Et cela c’est un point de désaccord majeur à mes yeux, car c’est un thème essentiel, le mérite aux Républicains. Si on n’arrive même pas à prononcer le nom d’une personne dont les travaux nous inspirent, je ne sais pas dire quel est notre potentiel de considération du mérite ...

Par ailleurs, je ne suis pas spécialiste de l’écologie, même si je suis écolo-compatible, je ne suis pas ingénieur, je ne saurais me prononcer sur l’expérimentation de la fracturation hydraulique, car j’aurais besoin de recueillir l’avis de ceux qui connaissent cette question et je connais quelques spécialistes ; et j'exigerai l’avis des habitants de la région concernée en veillant à ce qu’ils soient bien informés des risques que cela peut comporter, et des autres techniques qui peuvent être expérimentées, étant entendu que je ferai tout pour que la recherche trouve d'autres techniques ; fracturation hydraulique dont je rappelle qu’elle n’est pas la principale question des français, est-il utile de le rappeler. Et je crois profondément que nos responsables politiques seraient bien inspirés de se concentrer sur l’essentiel, vraiment.

L'essentiel de ce que je veux dire en matière d'écologie, c'est que je ne considère pas comme tolérable, le fait qu'un projet d'urbanisme provoque des violences telles, qu'un jeune homme meure, et que l'on apprenne ensuite que le projet n'était pas valide d'un point de vue juridique, au regard de nos engagements internationaux ou européens, en matière de développement durable et écologie. Et je dis qu'il n'est pas tolérable d'organiser l'expulsion d'opposants à un projet d'urbanisme, comme il me paraît hasardeux d'organiser un référendum sur ce projet, quand la France est sous le coup de sanctions européennes pour des raisons similaires qui invalident ou fragilisent ledit projet.

Parlons en effet de transparence, et de l'essentiel : un projet de société ne se construit pas sur des affrontements, des violences, mais sur des convergences.

Ensuite, puisque l’expérimentation existe aussi officiellement dans d’autres domaines dorénavant, je veux en dire deux mots. Si elle peut être très positive selon les modalités choisies, elle peut aussi être un désastre.

Mes fidèles lecteurs le savent : je ne permettrai jamais que l’on fasse des expérimentations de déclassement forcé sur l’Homme, voire pire… via la privation de droits à l’intéressement à la reprise d’activité, infligée aux bénéficiaires de minima sociaux pour les affamer et leur imposer le déclassement… ou je ne sais quelle autre expérimentation, conduisant par exemple à du racket des pauvres…pour leur imposer le paiement d'un impôt contre le principe constitutionnel qui veut que chacun ait de quoi vivre dignement (ce qui n'est déjà pas le cas, concernant les personnes sous le seuil de pauvreté), et à les intimider. C’est une réalité qui a existé et qui existe encore en France dans nos territoires.

En cette matière, je sais de quoi je parle pour l’avoir vécu, hélas. Et la première fois que j’y fus confrontée, ce n’était ni M. Hollande ni ses gouvernements ni les administrations sous sa responsabilité, qui étaient en charge, car il n’était pas le Président de la République à l’époque. Il s’agissait alors sans doute de privation pour forcer au déclassement, ou tester, par expérimentation non encadrée par la loi, la baisse des minima dans le cadre de projets de réforme officiels ou officieux, sur fond d'escroquerie.

Un véritable scandale. Je n'ai pas dit mon dernier mot à ce sujet, comme à d'autres, et j'ai bien l'intention de saisir qui de droit, afin de régler définitivement la question.

Je ne vois pas beaucoup de différence avec ce que les juifs ont subi jadis, quand ils ont été privés de leurs biens, et de leurs droits même celui d’exister, parce qu’un individu monstrueux s’est levé un jour, et a entraîné la foule et jeté l’opprobre sur eux (il a, rappelons le, été élu, c’était une victoire écrasante même si elle a donné lieu à controverse, notamment des fraudes auraient modifié le résultat ; pour les chiffres, voir la carte ici, source Wikimedia/Wikipedia : le parti d'Hitler a gagné quasiment toutes les circonscriptions, sauf deux (sur trente-cinq) ; et voir icile site www.gonschior.de, source via Wikipedia : avec une participation de 88,2%, nonobstant l'absence de majorité le parti d'Hitler est cependant arrivé largement en-tête avec près de 44%, et tous les autres partis sont en-deçà des 20% de voix !).

J’ai entendu trop de discours simplistes sur les plus fragiles, à gauche comme à droite d’ailleurs, qui reproduisaient un acharnement comparable, et qui m’effraient beaucoup.

Qu’il s’agisse d’une flat tax imposée à des gens qui n’ont même pas de quoi survivre (si vous leur prenez 50 € vous les privez de manger pendant deux mois, c’est simple), ou du déclassement tyrannique au prétexte de flexibilité pour concurrencer qui, les chinois ? Ou en se réclamant de générosité dégoulinante pour mettre un pied à l’étrier aux pauvres ? Je ne suis pas d’accord avec ça. Je ne le serai jamais.

Il faut avoir vécu la pauvreté pour en parler. Je suis heureuse que certains de mes amis aient ouvert les yeux à certains égards. Mais il reste donc encore des points à clarifier définitivement.

D'abord, l'abandon de toute idée de faire payer aux pauvres, des sommes qu'ils n'ont même pas pour vivre dignement. Ce point doit être clarifié définitivement. Quand on est en deçà du seuil de pauvreté, on a pas de quoi vivre dignement, donc, telle que la Constitution le prévoit, on a pas à payer quoi que ce soit en impôt, taxe.

Et personne, n'est fondé au sein de la société française, à exiger d'un pauvre qu'il ait à faire une demande humiliante à cet égard. Les ressources des gens pauvres sont parfaitement connues des services concernés. Il semble pourtant qu'ils aient pris pour habitude de pratiquer l'humiliation et le racket, avec le concours de certains élus, ou leur entourage, et de certains magistrats. A ce sujet, je n'ai pas dit mon dernier mot non plus. Je ne suis pas juriste, ni engagée pour rien.

C'est une honte, au-delà d'être un véritable scandale supplémentaire.

Je soutiendrai, pour ces raisons, en première préférence, un modèle qui interdit le déclassement des gens et le sanctionne sévèrement. Le permettre au prétexte que les gens sont éloignés de l’emploi (alors qu’ils ne sont pas du tout responsables de cette situation), c’est déjà, à mes yeux, d’une certaine façon, le cautionner. Et c'est aussi cautionner indirectement les abus comme le racket des pauvres et leur humiliation.

Et à l’évidence, je ne soutiendrai jamais l’expérimentation en matière d’emploi sur les pauvres ou chômeurs longue durée, sans qu’ils consentent à ce qu’on leur propose en ayant été d’abord éclairés, au moins, et sous stricte réserve que leur soit garantie la liberté de refuser, sans se mettre pour autant dans la situation d’être affamé, car cela revient alors à priver ces pauvres gens de leur liberté de dire non au déclassement.

En effet, rappelons que le déclassement est la résultante de mauvaises politiques précédentes, depuis 30 ans, car d’aucuns n’ont pas anticipé les effets pervers. Tirer les leçons, c'est aussi le garder à l'esprit, a fortiori quand on a participé à cette situation.

Et l’expérimentation éventuellement tolérable dans le respect des gens, ne peut donc pas se faire dans un modèle où il n’y a pas de contrôle de l’initiative privée, vis-à-vis des pauvres ou des chômeurs longue durée. Avec les personnes fragiles, on ne fait pas n’importe quoi, au-delà du fait que la distribution d’argent public (les impôts des français) à des structures privées ou d’économie solidaire, ne doit pas être faite sans contrôle.

En outre, je veux ici rappeler qu’il faut avoir vécu le fait de reprendre un travail qui ne correspond pas du tout à sa qualification ni son niveau de qualification, pour pouvoir parler de l’effet que cela produit dans sa vie.

L’emploi est émancipateur du point de vue social oui, sauf s’il correspond à un déclassement, qui vous propulse définitivement et pour longtemps dans un monde à l’opposé de ce que vous êtes, dans lequel vous ne trouvez aucun lien avec qui vous êtes, dans lequel il est impossible de créer du lien social autour de soi car les personnes qui vous entourent ne comprennent même pas les mots qui sortent de votre bouche, se moquent et s’en amusent ; ou même sans aller à cet extrême hélas monnaie courante, le fait d’être en décalage tout simplement, parce que l’on est pas à sa place, on est incompris. Parce qu’il est impossible de créer du lien social et une stabilité sociale, du bien être social, en déclassant les gens ; il est même quasi sadique de propulser définitivement une personne qualifiée, dans une équipe de personnes non qualifiées, au même niveau de poste et avec la même fonction.

Il faut l’avoir vécu pour en parler.

A l’époque adulte où j’ai expérimenté la question (je ne cite pas là les emplois alimentaires au Smic que j'ai cumulés pendant mes études pour les financer, dont certains alors même que j'étais déjà titulaire d'une licence en droit), j’avais spontanément repris un emploi non qualifié (alors que je suis diplômée d'un bac+5 en droit, et que notre société se plaint de la complexité du droit... donc ma compétence devrait être recherchée...), en réponse à la privation frauduleuse de droits, que j’avais subie ; volontariste, et pensant qu’il valait toujours mieux avoir un travail même déclassé que rien, au moins un temps pour financer un projet par ailleurs.

Cette expérience a été éclairante. J’ai subi une tentative de déclassement définitif. Et sur mon lieu de travail, j’ai subi des lynchages soigneusement organisés, voire des atteintes à la pudeur, car la nature humaine est ainsi. Une personne qui met un genou à terre, est une proie, surtout s’il s’agit de rabaisser quelqu’un de qualifié, quand soi-même on ne l’est pas et que l’on avait des mauvaises notes à l’école.

Et certains sont devenus maîtres dans l’art d’organiser la chute d’autrui, disons en langage plus clair : fermer les portes à autrui de préférence plus brillant que soi, éventuellement après l’avoir exploité, et ceux-là prennent ainsi une vengeance sur leur propre vie. Ou des motivations bien pires, comme celle de pouvoir épouser une personne affaiblie volontairement, à cet effet.

Moi je choisis une voie toute autre, loin de la jalousie improductive et même destructrice, loin de l’exploitation des plus fragiles : ouvrir les portes des possibles ; je choisis d’offrir aux gens une vie de possibilités, et non d’humiliations ou de stagnation ou de déclassement, de soumission.

Le choix du déclassement c’est un manque d’imagination criant au-delà de l’incompétence et de la méconnaissance de la réalité sus-décrite, et c’est un peu facilement, s’exonérer de l’obligation de trouver d’autres solutions, parfois très simples, et sous nos yeux, qui ne demandent qu’un tout petit peu de courage, celui d’affronter certains de ses amis, qui n’ont qu’une chose en tête : vouloir conserver leur précarré, tout en affirmant le contraire parfois.

Je suis tellement malheureuse quand j’apprends, comme je l’ai appris hier, qu’un bac+8 qui a fait médecine, est déclassé, et ce aux frais en plus, du contribuable. J’ai envie d’hurler.

Moi, je choisis l’expérimentation pour l’évolution des gens, et non leur déclassement. Et je choisis l'égalité homme-femme. Je le dis sans ambiguïté et je demande que soit levée l’ambiguïté qui demeure. Je choisis de ne pas laisser planer une quelconque ambiguïté à ce sujet.

 Je verbalise la très grande différence qui existe entre :
- « l’importance est d’avoir un emploi », d’une part,
- et d’autre part « l’importance est d’avoir un emploi qui nous correspond et qui nous permet d’être inséré socialement à la place où l’on doit être, également pour une femme ou un homme, et d’évoluer et d’être épanouis ».

Je demande à mes amis de clarifier leur position, précisément à ce sujet. La transparence, c’est cela. Ce n’est pas l’ambiguïté.

François Fillon lui-même, pense (source : déclaration de lui ou Jérôme je ne sais plus, au meeting d’Enghien les bains, pendant la primaire de la Droite et du centre), qu’en politique il faut suivre ses convictions, plutôt que suivre quelqu’un par amitié. Il voudra bien noter que je cite ma source.

C'est pourquoi, pour conduire le pays, à côté du prochain Président de la République, à la tête du gouvernement, je demeure donc convaincue, à ce stade encore trop confus sur les intentions réelles précises, qu’il faut donc aujourd’hui quelqu’un (pas forcément issu du sérail politique car ce n’est pas un critère de compétence ni d’honnêteté loin de là quand on connaît les méandres de la politique politicienne) qui est : compétent dont les analyses sont reconnues (être plagié(e) me parait être un signe assez évident de reconnaissance de la qualité de ses analyses), courageux, qui s’est engagé dans la vie civile depuis un certain temps contre le déclassement de la France en faveur de l’insertion en France (pas dans un autre pays) même au prix de sa propre vie et sans avoir peur de faire face aux corporatismes ni peur de bousculer leur immobilisme, qui connaît l’entreprise sous toutes ses formes et les subtilités financières (capable donc de voir que la taxe sur les transactions financières n’a pas réglé le problème de la spéculation, telle qu’elle a été construite..), qui n’a pas peur des réformes pour inverser drastiquement la sur-administration du pays (qui trouve que 8,95% de baisse des dépenses publiques c’est peu), qui respecte les français (y compris leurs droits d’auteur), et qui a vécu les problèmes des français, au premier rang desquels le déclassement, le chômage et la précarité.

Sans connaître tous ceux qui entourent directement ou indirectement François Fillon aujourd’hui, je ne peux évidemment pas dire que je suis la seule à répondre à ces critères.

Mais je peux affirmer que je réponds à ces critères, à tous ces critères, à chacun de ces critères. Et je ne suis pas certaine qu’une autre personne y réponde. J'en doute même fortement.

Or, le risque est trop grand. La France a déjà perdu 20 ans au moins. Ce sont donc des centaines de milliers de personnes, qui ont donc perdu 20 ans de leur vie, à cause de la lâcheté et de l’incompétence, et à cause de l’habileté politicienne à les masquer, ou à cause de personnes qui en réalité restent dans l’ambiguïté parce qu’elles ne partagent pas l’objectif de lutter contre le déclassement, ou craignent la réaction à cette lutte, or l’objectif passe nécessairement par la capacité à résister aux corporatismes, sans ambiguïté, et sans craindre la réaction.

Et le risque lié à cette réaction, lui, est somme toute assez réduit, sur la totalité du corps électoral.

Ce n'est manquer de respect à personne, que de dire la vérité des faits.

En d’autres termes je demande que soit précisé aux français si le choix du plein emploi qui est proposé par mes amis, c’est :

- Celui-ci (en lien, un article et ma vidéo sur la loi El Komhri 1, dont je tiens à préciser ici que grâce à cette alerte que j’ai réalisée, la loi El Komhri 1 a finalement prévu que le déclassement des chômeurs longue durée n’est pas obligatoire, mais une simple faculté donnée au demandeur d’emploi, et c’est un moindre mal donc ; de mémoire et sous cette réserve, il n’est d’ailleurs pas impossible que l’utilisation du 49-3 in fine ait été une forme de secours évitant la catastrophe annoncée ; je n’ai pas peur de dire la vérité aujourd'hui, loin des caricatures politiciennes) ; 

 - Ou par exemple, l’esprit de ce type d’expérimentation là (voir in fineles documents et liens), très positive (fédérer pour mieux insérer et évoluer ensemble, en innovant), que j’ai construite via une association ; type d'expérimentation qui est respectueux des citoyens, de leurs compétences, de leur évolution ; à l’opposé du déclassement. (Voir par exemple le label projet innovant FEDJF en cours d'étude) 

Cette question, je la pose à mes amis, mais elle devrait d’ailleurs être posée par tous les journalistes, à tous les candidats.

Elle aurait dû être posée clairement pendant les primaires, quel que soit le côté de l’échiquier politique.

Je suis toute ouïe, pour comprendre l’esprit, précisément, de ce qui est proposé à la France, en toute transparence, vraiment. Car lorsqu'on sait ce qu'est le déclassement et la pauvreté, pour y avoir résisté comme je l'ai fait, on veut vraiment de la transparence pour le Peuple de France, sans aucune ambiguïté.