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03 mai 2015

Pour la France, pour l'Europe, et pour l’Humanité.

Les flux migratoires s’intensifient considérablement. Des milliers de personnes tentent de rejoindre l’Europe chaque jour, et des dizaines, bientôt centaines, de milliers, ont afflué vers des pays de transit.

Brutalement, l’Europe est confrontée à des choix kafkaïens ; qui peut rester insensible à ces milliers de personnes qui tentent tout pour quitter leur pays au péril de leur vie, après avoir été dépouillées par des passeurs criminels ? Personne, évidemment. Et chacun doit rester à sa place, en effet ; les parlementaires français, au Parlement français et au Parlement européen, ont reçu mandat pour défendre les intérêts de la France. Cela ne peut faire aucun débat. S'ils défendent la France, ils sont dans leur rôle.

En réalité, l’ensemble des pays du monde doit prendre ce problème à bras le corps.

J’ai écouté les interventions des uns et des autres . De chacune d’elles, et après réflexion, il me semble que des solutions peuvent et doivent être extraites, compilées et mises en œuvre d’urgence.

S’agissant des personnes dont le pays d’origine est en situation de conflit, d’instabilité politique, ou de dictature liberticide où la guerre civile fait rage, la question du traitement des demandes d’accueil de ces migrants ne peut pas être réglée à une autre échelle que celle de l’ONU, comme l’a très justement dit...
...R. Dati ; déployer plus de ressources au sein des consulats ou ambassades ou les rouvrir, dans ces pays, serait dangereux pour la sécurité des personnels.

Mais l’idée de départ, de F. Fillon de mémoire, qui me paraît présider à sa proposition, est bien la bonne à mon avis : relocaliser les demandes sur place, dans le pays d'origine.

L’introduction de l’instruction des demandes d'accueil, des migrants de ces pays, ou de toute autre demande d'accueil, ne doit plus être traitée sur nos sols en UE, qu'à titre exceptionnel ; et le cas échéant, une introduction exceptionnelle sur notre sol ne doit plus opérer la naissance d'un droit de séjour.

Déjà, une des missions de l’ONU est d’organiser la protection des civils sur place dans les pays instables ; il serait utile de permettre la mise en place aux abords de ces pays sur leurs propres territoires, là où ce n’est pas encore le cas, des zones d’accueil humanitaire, protégées des conflits. Le coût de leur mise en place doit être financé par ponction sur les aides versées à ces pays, ou par saisie de leurs avoirs. Des solutions il y en a, et il faut en trouver, comme les appliquer, courageusement, illico, sans trembler.

Ce que l’on peut et doit mettre en place aussi, immédiatement, et qui n’existe pas encore à ma connaissance et sous cette réserve, c’est un véritable système d’introduction de l’instruction de la demande d’asile, de façon relocalisée, au sein de ces zones ONU, sur place.

Ces zones doivent comprendre des guichets d’introduction de l’instruction de la demande d’asile. De cette façon, dans une zone protégée des conflits ou traitements inhumains, qui sera une zone d’attente protégée, le migrant peut faire sa demande à l’égard de plusieurs pays, sans déplacement géographique au péril de sa vie, et sans déstabiliser le pays souhaité en destination. Il est ainsi aussi à l’abri des trafiquants d’êtres humains, et ce sera encore plus vrai, dès lors que les moyens déployés en mer tels que Triton (qui pourraient aussi être renforcés par l’ONU), le sont au plus près des zones de départ des bateaux, et reconduisent les migrants rescapés, non pas sur le sol des pays souhaités en destination, mais dans la zone d’accueil de l’ONU dans le pays ou sur le continent d’origine ou une autre zone d’accueil ONU la plus proche possible de la zone de départ et dont l’effectif le permet.

Pour ce qui concerne les pays de transit : tous les pays souhaités en destination doivent y développer leurs ressources au sein de leurs ambassades et consulats, afin de permettre d’instruire et répondre aux demandes d’accueil, et ce, aux frais des pays d’origine des migrants comme dit plus haut ; Et l’ONU peut également y déployer des zones d’attente humanitaires, mais qui ne seront pas chargées d’introduire les demandes.

Les pays dont sont issues ces vagues migratoires doivent en effet être responsabilisés lorsque cela est possible : le montant des aides que l’ONU, ou chaque pays concerné par les migrants qui tentent de les rejoindre, verse aux pays de provenance, doit être divisé par deux, de façon à financer le traitement (zones et instruction des demandes) sus décrit du phénomène de migration massive d’une part (pour moitié), et inciter les dirigeants à procéder aux changements internes à leur pays, nécessaires pour intégrer les populations qui veulent en partir (pour moitié).

Le message doit être aussi clair, vis-à-vis des migrants et passeurs, à l’instar de ce que fait l’Australie : pas de Visa, tu n’entres pas ; aucune migration ne pourra être acceptée, ni donner lieu à un droit de séjour, sans l’instruction finalisée de la demande de visa, et cette demande acceptée, soit la présence d'un visa ; le départ sans visa, dans les aéroports, ports, etc. donnera lieu systématiquement à interception et retour au point de départ sans aucune possibilité de rester sur le sol de destination, dans l’attente de l’instruction de la demande ; et dans le cas d’une tentative de migration clandestine, l’instruction en cours de la demande de visa le cas échéant, sera annulée, avec un délai de carence avant de pouvoir en présenter une autre.

Et s’agissant des migrants qui ne répondent pas aux critères de l’asile, et souhaitent rejoindre la France ou tout autre pays de l’Union, il va sans dire, que d’une façon comparable, l’introduction de la demande de visa, doit être relocalisée également ; et lorsque ces migrants obtiennent un visa, je pense que l’Europe doit être très ferme : tous les pays d’Europe doivent exiger, comme c’est le cas par exemple aux Etats Unis, qu’une somme correspondant au transport retour vers le pays d’origine, soit bloquée sur un compte. Car ce n’est pas au pays d’accueil souhaité, de financer le prix du retour, à l’issue de la période de validité d’un visa.

Il faut modifier la loi française et les textes européens dans tous les cas : la seule demande de visa, ou la seule demande de renouvellement, ne doit plus conférer le droit d’être sur le sol français ou européen. Seul le visa en cours de validité doit conférer ce droit.

Ne nous trompons pas, les bourreaux sont ceux qui exploitent les situations illégales, et la misère comme la détresse des migrants, pas ceux qui organisent un cadre organisé et légal de respect des droits.

Je suis horrifiée de voir à quel point les êtres humains sont capables du pire, en l’absence d’autorité. Et l’on voit bien, quelle est la différence entre autorité, et dictature.

L’autorité permet l’exercice des droits dans un cadre organisé qui en garantit l’expression, qui sanctionne ceux qui ne respectent pas la loi, et protège ceux qui la respecte. La dictature, c’est un mirage d’autorité : on dirait de l’autorité, mais cela n’en n’est pas en réalité ; derrière une figure certes emblématique, imposée par la force, c’est la foire d’empoigne quel que soit le modèle, il n’y a aucun cadre organisé dont la coercition ne peut être admise, en ce que le dictature ne permet pas l’exercice réel de droits, qui demeure nécessairement une chimère là où la corruption est marquise ; la dictature est un mirage d’autorité, et les dispersions claniques islamistes radicales ne sont qu’une forme d’organisation diffuse de la dictature ; de la même façon, les réseaux criminels et délictueux fonctionnent sur le mode dictatorial, et arbitraire.

L’ennemi n’est pas le droit, l’ennemi est l’arbitraire, ne nous trompons pas.

L’Europe a mis des siècles à construire un Etat de droit, un modèle démocratique et républicain dans l’unité, et le respect de l’égalité homme-femme, elle ne peut ni ne doit su substituer à ceux qui doivent construire le leur, et sait que le chemin est long ; mais elle n’est pas non plus censée payer indéfiniment les conséquences de l’incapacité des pays d’Afrique ou du Moyen Orient ou d’ailleurs, à le faire. Les sommes qui ont été versées à ces pays pour leur permettre de se développer, sont colossales, bien souvent sur fond de culpabilisation opportune qui dépasse largement le mea culpa maintes et maintes fois admis concernant les périodes de colonialisme ; et les sommes que nous payons aussi en France chaque année pour l’accueil de migrants clandestins venant de ces mêmes pays, le sont aussi ; G. Larrivé a raison quand il le rappelle. Et si l’immigration peut être une richesse quand elle est maîtrisée, nous payons en réalité un prix lourd également, dû à l’absence de contrôle et maîtrise des flux jusqu’ici, en terme de déstabilisation de notre économie et de notre culture, qu’il n’est pas raisonnable de nier.

A l’heure actuelle l’Europe compte plusieurs dizaine de millions de chômeurs, et n’est pas en capacité d’accueillir une telle vague migratoire. Mais qui sont donc ces gens qui viennent raconter sur les plateaux de télévision que nous pourrions le faire ? Des irresponsables. La France n’a pas à rougir. Elle a toujours fait honneur à ses engagements en matière de droits de l’Homme face à l’immigration, et elle ne fait pas un concours avec d’autres pays. La situation des droits de l’Homme en France s’est dégradée à force de vagues migratoires non intégrées, et non parce que nous n’aurions pas accueilli assez d’immigrés.

Laisser croire à ces populations qu’elles trouveront un eldorado en Europe, en particulier en France en ce moment et pour les 7 ans à venir, est un mensonge. Les populations des pays d’Europe peinent actuellement à survivre. Comment croire que l’arrivée massive de migrants, si elle n’est pas enrayée rapidement, et un minimum organisée, aux frais des pays d’origine, vers des pays qui peuvent en accueillir, se fera sans heurt ?

En France, il y a près de 6 millions de demandeurs d’emploi, l'équivalent des deux-tiers de la population active (un peu moins de 20 millions de personnes) vivent avec moins de 1500 € par mois et 8 millions de personnes sont sous le seuil de pauvreté (moins de 800 €) ; ce sont plus de 15 millions de personnes qui ne peuvent survivre sans revenus de substitution et aides variées notamment pour le logement. L’Etat de droit est déjà considérablement fragilisé, du fait de vagues migratoires précédentes non intégrées. Il n’est matériellement et humainement pas possible à la France, de supporter une telle vague migratoire massive.

Des sacrifices importants ont été demandés aux populations européennes, notamment en Espagne, en Grèce et en Italie, et des conditions de vie dégradées ont été imposées aux populations dans beaucoup de pays européens, à la suite de crises dont elles n’étaient absolument pas responsables. Le taux de chômage de plusieurs pays est aussi triste voire plus désastreux que le nôtre nonobstant les frémissements économiques constatés, dont seule la France n’a pu profiter pour l’heure. Nos amis italiens ou grecs sont ici en première ligne.

Si les Etats ne s’organisent pas correctement, avec autorité, dans l’intérêt de leurs populations, tout en respectant leur devoir d’étudier les demandes d’asile, attendons-nous au pire. Les violences se déchaîneront.

Je fais partie de ceux qui saluent l’avènement des Lumières, en ce qu’ils ont aussi apporté de positif, pour la reconnaissance au rang d’êtres humains et citoyens, des peuples indigènes comme ils étaient appelés à l’époque au 18ème siècle ; vais-je vivre l’ère à laquelle ce grand pays, la France, a laissé la situation se dégrader de façon telle, qu’une partie de la population sur son territoire, en particulier la femme, se retrouve dans une situation aussi fragile et de domination, sur le sol français, comme l’étaient ces indigènes il y a plus de deux siècles ? Permettez-moi de ne pas rester sans rien dire. Permettez-moi d’hurler ma désapprobation.

Si je conçois que certains hommes en France aient du mal à trouver femme docile pour satisfaire leurs envies, ou pire leurs vices, je ne me résous cependant pas, à ce qu’ils en deviennent de fervents défenseurs de vagues migratoires déraisonnées, susceptibles d'être crédibles aux yeux de qui est un minimum éclairé et stable psychologiquement comme sexuellement.

C’est assez brutal comme approche intellectuelle, mais croyez-moi, ce n’est que la brutalité réelle sur le terrain, résultat des erreurs passées ; on le comprend plus vite peut-être quand on est une femme confrontée à un homme qui vous dit : méfie-toi, je vais te fermer toutes les portes professionnelles ; ne te plains pas, de toutes façons tu n’as pas le choix de céder (à mon vice, ou à ce que je veux t’imposer car l’effet que produit l’exploitation de personnes immigrées en détresse, engendre nécessairement que toi, tu doives accepter aussi l’inacceptable…), va voir en Afrique ce serait pire pour toi (mot pour mot « si tu t’appelais Nafissatou et que tu habitais en Afrique ce serait pire pour toi »)… de tels propos sont désolants...

Il est hélas nécessaire de voir cette réalité. Le sexe, le pouvoir et l’argent, et la misère intellectuelle (autrement appelée "connerie") aussi… peuvent être le motif conduisant à encenser des vagues migratoires, avec déraison, dont les seuls vices tirent profit.

Très sérieusement, comment croire qu’une société puisse se développer valablement sur ces bases de vagues migratoires non intégrées, qui ne font qu’accentuer les excès et vices intrinsèques à l’être humain, que la misère grandissante en Europe favorise aussi inévitablement ? Comment imaginer qu’une cohésion sociale puisse en éclore, que cela puisse être une chance actuellement pour la France, pour l’Europe ? Foutaise.

Les populations dans les pays d’accueil souhaités n’accepteront pas longtemps de telles vagues migratoires massives désorganisées, qui pèsent inévitablement sur les conditions de vie dans leur pays, sur leur culture, et qui ne servent que des réseaux criminels de traite des êtres humains y compris apparemment "soft" en col blanc et dans nos territoires, la terreur là-bas, ou l’immigration clandestine purement économique qui s’y incruste, au seul prix de la vie des migrants ou de la déstabilisation des pays d’accueil y compris culturelle, au niveau de l’Etat de droit, et en terme de sécurité (ce qui a un coût également…).

Nous pouvons changer les choses. Le message doit être sans ambiguïté, et les moyens mis en œuvre doivent être efficaces et respectueux pour un traitement des situations avec humanité pour garantir l’exercice des droits de demande d’asile, sans pour autant favoriser la traite des êtres humains ni l’immigration économique non souhaitable actuellement et clandestine ; les solutions proposées, doivent être mises en œuvre. L’ONU et chaque pays doivent vite réagir.

Il faut être très ferme, et organiser la relocalisation de l’introduction de l’instruction des demandes de migration. Et face aux besoins massifs d’asile, il n’est pas possible de fixer un objectif autre que la diminution de l’accueil des migrants pour d’autres motifs, pendant les 7 prochaines années.